But de la rando de ce dimanche, le Grand Testavoyre, second sommet de la Haute Loire après le Mézenc. Un beau parcours dans la forêt du Meygal avec sur la fin du parcours de belles vues sur les sucs.
L'église de Monedeyres, ci dessous, n'en est pas une !
L’église de Monedeyres, village annexé à Queyrières, n’a jamais été consacrée. Les seules oraisons qui ont fait vibrer ses pierres ont été prononcées sur son parvis.De messe il n’y a et il n’y aura point au-delà du porche en pierres de l’église de Monedeyres. En ces murs, les villageaois ne vont pas à confesse, ils font ripaille.L’église de Monedeyres ne tient son nom qu’à son aspect architectural. Si elle a tout d’un édifice religieux, elle a toujours été orpheline de l’aspect religieux.Au Moyen-Âge, Monedeyres était une agglomération importante, membre du mandement de Chapteuil. Elle fut un hameau de Saint-Julien. En 1862, lors de la création de la commune de Queyrières, elle fait partie des bourgs qui sont pris à Saint-Julien et Saint-Hostien pour dessiner les contours de la nouvelle commune. Les patois des deux villages sont différents. Monedeyres, à l’époque, comptait environ 600 habitants, soit un tiers de la nouvelle commune. Pour se rendre à Queyrières vers 1885, la trop forte minorité devait emprunter des chemins et couper par les Leyris. L’été, le chemin se faisait bon an mal an. Mais l’hiver les gens allaient à la messe en sabots. On imagine le confort des convois piétons, surtout pour les personnes âgées. D’autant qu’une fois le périple accompli, d’autres embûches attendaient les fidèles. Car l’église de Queyrières tombait en ruines et il n’était pas rare que les croyants soient sonnés par un morceau de plâtre offert, non pas par les cieux, mais par le plafond. Les gens de la commune ne se pressant pas en travaux, les villageois de Monedeyres prirent les choses en main et décidèrent de construire leur propre église.
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Merci à Annie notre photographe !