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La Maurienne par Bernard


Dès 7 heures, le jeudi 16 Août, les 16 participants au séjour en Haute-Maurienne partaient de St Etienne. Nous nous sommes retrouvés dans la matinée au marché de Modane puis, écrasés par la chaleur, vite repartis pour gagner la montagne et sa fraîcheur.

Après le pique-nique pris au bord du lac du Mont-Cenis, nous sommes allés nous installer au gite du Toët, à deux pas du lac, avant de faire une première balade. Elle nous a menés au fort de la Ronze qui, avant 1947 était Italien mais qui, suite au déplacement de la frontière, est actuellement situé en France. En descendant, une construction en pyramide, le long de la route menant en Italie, nous intriguait. En fait il s’agit d’une chapelle moderne, construite par EDF pour les habitants qui ont perdu leur village noyé par le lac. Nous sommes retournés au gite par un sentier escarpé, mais très beau, longeant le lac.

Le lendemain, vendredi, nous partons pour la première grande rando à la journée. Il était prévu de faire la tournée des lacs mais, une petite erreur de parcours et un temps menaçant nous a obligés à écourter la sortie. Nous sommes cependant passés au lac du Plan du Lac et au col de Bellecombe. La fin d’après-midi s’est déroulée au village animé et touristique de Lanslebourg.


Samedi matin nous partons pour l’Italie. La route sinueuse nous emmène jusqu’à la petite ville de Suza, que nous visitons le matin. Dominique a retenu un restaurant pour midi au village de Novalese à quelques kilomètres. Comme dira plus tard notre guide Matéo, en Italie, manger c’est un plaisir aussi les plats défilent les uns après les autres et il faut vraiment avoir un appétit d’ogre pour tout avaler. Pour ma part, j’ai lamentablement calé au 14ème plat (j’exagère un peu mais bon, c’est aussi ça l’Italie !).

Matéo nous emmène ensuite dans les rues du village, puis s’arrête dans la petite église dans laquelle il nous fait un cours d’histoire de l’art. J’aurais voulu vous raconter l’histoire de tous ces tableaux exposés mais, à mon grand regret, en pleine digestion, je n’ai pas pu résister aux bras de Morphée.

De retour en France, nous sommes allés visiter Bonneval, au pied du col de l’Iseran, puis Gérard a laissé sa voiture au petit hameau de L’écot, en prévision de la sortie de demain.

La sortie de dimanche : exceptionnelle !

Le top, la Rolls Royce des randos.

Elle était signalée dans le guide comme la plus belle de la Vanoise, sa réputation n’est pas usurpée. Nous la démarrons à 4 kilomètres avant le col de l’Iseran, après une montée nous arrivons sur un chemin de crète où la vue est merveilleuse, en face de nous se dresse la montagne majestueuse avec ses glaciers aux reflets colorés.

Les marmottes de moins en moins sauvages, pointent leur nez tandis que les rapaces nous survolent.

Nous arrivons en début d’après-midi au refuge du Caro où nous prenons un café bien mérité. Avant d’entamer la descente nous allons tâter l’eau du lac, histoire de profiter un peu plus de ce panorama exceptionnel.

Le retour se fait au milieu des cascades et des torrents qui constituent les sources de l’Arc, nous arrivons à l’Ecot où nous attend la voiture de Gérard. Il emmène les chauffeurs au parking du départ et tout le monde se retrouve à Bonneval.

Vraiment ce fut une belle journée, et en plus avec un temps idéal.


Lundi, c’était le dernier jour de rando commune à tout le groupe. Nous démarrons peu avant le col de la Madeleine afin de rejoindre le refuge de Vallonbrun. Comme le disait Ferrat, la montagne est toujours aussi belle mais nous n’avions pas la même majestuosité, ni les mêmes couleurs que la veille et, de plus, le temps menaçant de tourner à l’orage, nous a forcés à rentrer au plus vite à Lanslebourg, où nous attendait une voiture.

Au gite nous passons notre dernière soirée comme les précédentes, elles ont été animées par les pleurs des perdants à la coinche et les cris de joie des gagnants

(Comme je ne voudrais pas perdre mes amis, je ne peux pas donner plus de précisions quant aux résultats des parties). N’oublions pas les championnes de scrabble, discrètes mais diablement joueuses, ainsi que les rêveurs plongés dans leur lecture, s’identifiant peut-être à leurs héros.

Mardi, nous rentons à Saint-Etienne. Ce jour-là il n’y avait plus de groupe, chaque voiture était indépendante. Pour notre part, nous sommes allés au fort de La Turra, le matin, à partir du col du Mont Cenis. De ce fort, qui a résisté en 1940 aux troupes de Mussolini, nous avons un superbe point de vue, à la fois sur la haute vallée de la Maurienne et sur le lac du mont Cenis. Après un dernier restaurant à Modane, nous arrivons sur nos terres noires, dépourvues de montagnes, en fin d’après-midi.

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