Weekend exceptionnel !

Et pourtant il tombait des trombes d'eau à 20 minutes de l'arrivée à Ruoms samedi matin ! Une très mauvaise météo était annoncée pour ces 3 journées.

Et pourtant...nous avons piqueniqué les 3 jours en plein air et sans pluie.

Christian a modifié le programme en fonction du temps et nous a proposé  3 superbes parcours avec une multitudes de sites et de points d'intérêt.

Notre hébergement était lui aussi TOP ! Nos hôtes nous ont offert, apéritif, vin, café et tisane (sans supplément), service à l'assiette  (ils tenaient autrefois un restaurant gastronomique aux Vans). Ils ont crée de toutes pièces ce village vacances sur les hauteurs du village des Vans. Nous étions hébergés dans 2 gîtes de 6 et 3 gîtes de 4 personnes, beau mobilier, vaste pièce de séjour, et cuisine (que nous n'avons bien sur pas utilisée) à disposition.

SAMEDI 30 MARS, les voitures arrivent successivement chez Christian à Ruoms, les premières à 10h, S. vers 10h30. Il pleut un peu. Christian décide de commencer par la visite de la grotte de la baume Grenas. Nous devons être vigilants, les pierres sont glissantes. Descente jusqu'à l'entrée de la grotte, puis nous nous suivons avec les frontales pour parvenir jusqu'à l'endroit où il faudrait se plier en 4 pour aller plus loin. En chemin, P. s'est ouvert le crâne, il est sanguilonent mais courageux ! Lorsque nous sortons de la grotte, il ne pleut plus ! Nous passons par  Pradons Moulin du Grazel picnic sur les falaises au dessus de l'Ardèche qui charrie  troncs d'arbres et branches. Vues superbes sur le cirque de Gens. 

De retour à Ruoms, M.T.  nous attend avec l'apéro que nous prenons dans le jardin puis nous partons pour les Vans, 30 minutes de route. Nous nous installons rapidement dans nos gîtes respectifs puis repas à 19h30.

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DIMANCHE 31 MARS, c'est changement d'heure et aussi la Saint Benjamin.  C'est le déluge, j'hésite à me lever ! Après le petit déjeuner, nous prenons les voitures pour  une trentaine de kilomètres. Christian nous attend à 10h à Chapias et à Chapias, il ne pleut pas ! Christian nous a prévenus : il semblerait que la météo varie sensiblement d'un lieu à l'autre. De nombreux sites sur le parcours de cette journée. Nous allons tout d'abord voir "le rocher des Curés".

L'histoire du hameau de Chapias  est intimement liée à celle du Rocher des Curés qui se trouve quelques centaines de mètres en contrebas à l'ouest au milieu d'une clairière encombrée de gros blocs de calcaires ruiniformes. A la Révolution, deux religieux, les abbés Sévénier qui étaient oncle et neveu originaires de Chapias et qui exerçaient en qualité de vicaire et de prieur à Valgorge se retrouvaient de fait de leurs fonctions réfractaires et craignaient pour leur vie. Pour échapper au jugement capital du nouveau pouvoir révolutionnaire qui instituait un climat de terreur chez les partisans de l'ancien régime royaliste, ils durent se réfugier à Chapias dans la clandestinité. Les dénonciations étant courantes à l'époque, ils usèrent de tous les moyens pour se cacher et échapper au sort que leur réservait les révolutionnaires. Ainsi, durant la journée, les deux abbés se dissimulaient dans un rocher creux près du hameau où les villageois qui les aidaient venaient discrètement déposer de la nourriture. A plusieurs reprises, ils échappèrent de peu aux soldats de la Révolution. L'angoisse des abbés était telle qu'ils implorèrent la Vierge Marie et firent la promesse qu'ils construiraient une chapelle à son honneur s'ils réchappaient à cette terreur. Avec le temps qui passait, un petit relâchement dans les habitudes s'instaura chez les abbés et le 28 septembre 1798, l'oncle fut surpris et arrêté sur le champ par un soldat de la Révolution. Il fut alors conduit sans délai à Orange au tribunal révolutionnaire sans autre perspective que l’échafaud. Mais contre toute attente, grâce notamment à une diminution progressive de la terreur, l'abbé put être libéré contre le paiement d'une somme de 1400 livres et retrouva sa famille et son neveu à Chapias. La fuite des deux abbés avait donc suffisamment duré pour qu'ils échappent à la sentence que l'on réservait à l'époque sans clémence aux prêtes réfractaires. 

-Puis la "villa Unal" Le peintre Joël Unal et son épouse firent appel à l'architecte Claude Haüsermann afin d'élaborer les plans de leur demeure qui s'inscrit dans le corpus des maisons coques. La technique employée fut celle du béton armé sans coffrage permettant une véritable création sur le plan formel ainsi qu'une totale auto-construction. Les travaux furent entrepris en 1973 et s'achevèrent en 1990 à l'exception des peintures extérieures qui furent terminées en 2000.L'édifice se compose de bulles accolées les unes aux autres suivant ainsi l'organisation de la vie familiale et les impératifs liés au site. Les espaces ne sont pas cloisonnés et une partie du mobilier est intégrée à l'architecture. Une piscine fut aménagée à partir de 1996, bordée par une terrasse qui fut agrandie en 2004 et une nouvelle bulle désolidarisée des autres fut inaugurée en 2008, offrant un nouvel espace pour une salle de bain supplémentaire.

-Puis "les jardins suspendus de Labeaume" où nous piqueniquons. Puis nous visitons le village, nous traversons la rivière la Beaume, nous grimpons jusqu'au point de vue et nousdébouchons à l'autre entrée du village. Nous remontons vers Saint Alban Auriolles à proximité du Mas Daudet, authentique mas ardéchois, propriété familiale d'Alphonse Daudet.

-Puis Christian nousfait découvrir les dolmens de Labeaume 

ces dolmens présentent une même architecture simple dite de type caussenard. On peut y retrouver :

une chambre sépulcrale, de forme grossièrement trapèzoïdale, de taille variable, limitée par de grandes dalles rocheuses calcaires. Quatre dalle sont verticales : une dalle de chevet, deux dalles latérales ou piliers et une dalle de fermeture. Une dalle de couverture, souvent absente, recouvre cet ensembe ; un tumulus, amoncellement de pierrailles, qui recouvre la chambre et contribue à en assurer la stabilité et la protection. Il est parfois entouré à sa base d’un parement en pierre sèche.

-Puis la tour de Chapias et voiture jusqu'aux aux Vans où notre hébergeur nous attend à 19h pour un apéritif convivial. Repas, nuitée...

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LUNDI 1ER AVRIL Nous retrouvons Christian à Sanilhac à 10h. Au programme de cette dernière journée, grand beau et rando vers la tour de Brison  où nous nous arrêtons pour le casse croute de midi.Sur notre parcours nous passons par le château de Versas, demeure des seigneurs de Montbrison.

La Tour de Brison datant du 12ème est située à 780m d'altitude. Elle domine tout le massif du Tanargue. A sa construction, la Tour de Brison était reliée au château de Brison.Rénovée à la fin des années 90 par l'association des Amis de la Tour de Brison, elle sert aujourd'hui de tour de guet utilisée pour la lutte contre les incendies. La légende veut que "chaque année le diable emporte une pierre de la Tour".Ce belvédère offre un panorama splendide à 360 degrés sur le Tanargue, le Mont Ventoux et les sommets pré alpins, et parfois le Mont-Blanc.

De retour à Sanilhac, nousnous arrêtons pour le verre de l'amitié avant de quitter Christian et reprendre les voitures pour rentrer à la maison. Arrivés à StE, c'est l'orage !

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formidable weekend qui nous a rendus heureux

et rempli d'énergie pour les jours à venir !

merci christian !

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