
Dimanche 23 février, Guy était à Sorbiers et nous partions de notre côté en Chartreuse, guidés par Ben pour une rando raquettes près Entremont le Vieux, sous le Granier.
Nous sommes 6 ce dimanche 23 février au rendez-vous de 7h à Copernic, 2 voitures, 6 participants, 3 garçons/3 filles. Destination la Plagne, un petit hameau au pied du Granier près Entremont le Vieux.
Pas de neige au sol mais un peu sur le Granier.
Départ de la rando à 9h30 et ça commence costaud : 400 m + dans la forêt, assez raides, des cailloux. Nous sommes dépassés par des randonneurs chaussés de crampons souliers.
Sur la fin nous décidons de chausser les raquettes car le sol est verglacé. V. n'est pas pas fière : qu'est ce que ça va être le retour à la descente !!!

Et 90 minutes plus tard nous voilà arrivés au col de l'Alpette 1547 m d'où part réellement la rando,

et c'est une immensité de neige sous un ciel rutilant qui nous accueille. Un randonneur poète définit même le site avec ces mots "un désert qui emplit l'âme " ! Effectivement, c'est de la neige à perte de vue, sous l'aile imposante du Granier. Que du bonheur !


Nous pique-niquons au chalet de l'Alpe 1664 m où certains ont bivouaqué la nuit précédente (nous les avons croisés, ils venaient en sens inverse).


Et nous repartons une demi heure plus tard pour la croix de l'Alpe, le but de la rando, 1821 m, vue superbe sur la chaîne de la Chartreuse. A noter : un redémarrage très très difficile et pourtant ce n'est pas un effort exceptionnel pour atteindre la croix, à peine 100 m+...
Nous le savons pourtant tous qu'
"il ne faut pas s'arrêter avant que la montée soit terminée".
Mais nous avions faim !

Pour le retour, Benjamin improvise de sorte que nous n'empruntons pas le même parcours qu'à l'aller. Il file devant mais B. se rebelle, il ne veut pas rentrer, la journée est trop belle ! Pour lui faire plaisir, nous nous offrons une copieuse sieste au soleil.
A 4 heures nous amorçons la descente dans la forêt. Des randonneurs affluent de tous côtés, d'où sortent-ils ? Au vu de l’importance de leur chargement, ils semblent avoir eux aussi bivouaqué.
Nous y allons tout doucement, car comme ce matin, les cailloux sont gelés. V. et moi préférons prendre les raquettes pour les quelques mètres difficiles. Et ensuite, plus de difficulté jusqu'à l'arrivée à la Plagne.
Avant de nous séparer, nous nous arrêtons à la ferme de l'Ours
pour boire un coup

et c'est retour St E.
Une super journée qui m'incite à abandonner les weekends raquettes et à les remplacer par des journées improvisées en fonction de la météo.